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Le biais de négativité : Pourquoi nous nous souvenons plus du négatif que du positif et comment y remédier ?

Avez-vous déjà vécu une situation où, malgré de nombreux compliments, une seule remarque négative a accaparé toute votre attention ? Ce phénomène, connu sous le nom de biais de négativité, est une tendance humaine qui affecte nos relations personnelles et professionnelles. Dans cet article, nous explorerons pourquoi ce biais se manifeste et comment il influence nos interactions quotidiennes, avant de découvrir des stratégies pour le contrer.

1. Le biais de négativité : une programmation ancestrale

Notre cerveau est conçu pour accorder plus de poids aux événements positifs qu’aux négatifs. Il cherche à reproduire la Joie le plus souvent possible. Or, en tant qu’outil de survie, cette aversion au négatif a permis à nos ancêtres d’identifier les menaces et de s’en protéger. Aujourd’hui, même dans un environnement moderne, ce biais subsiste et cause, parfois, des incompréhensions dans nos relations.

Exemple concret : vous arrivez une fois en retard à un événement clé pour votre enfant, et cela marque plus son esprit que toutes les fois où vous avez été présent. Ce n’est pas un jugement, mais une simple manifestation de ce biais.

2. Le poids des mots dans nos échanges professionnels

Le biais de négativité affecte également nos relations professionnelles. Par exemple, en donnant des retours à un collaborateur ou un collègue, mentionner huit points positifs et un point d’amélioration peut faire que seule la critique négative sera retenue. Résultat, cela créé des tensions et des incompréhensions.

3. Comment transformer cette dynamique ?

Pour minimiser les effets de ce biais, il est essentiel de bien choisir ses mots et de privilégier le questionnement plutôt que l’énumération de critiques. Inviter l’autre à réfléchir sur une situation ou un comportement via des questions ouvertes permet d’encourager une réflexion constructive. Cela permet de sortir d’une logique d’accusation et d’offrir un espace d’amélioration mutuelle.

4. Vers une communication bienveillante

Comprendre, reconnaitre et gérer le biais de négativité peut radicalement améliorer la qualité de nos interactions, que ce soit avec nos proches ou au sein de nos équipes. En étant conscients de ce biais, nous pouvons adapter notre communication pour favoriser des échanges plus productifs et apaisés.

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