systémique, comportement humain, bénéfice personnel, absence de hasard

La systémique peut souvent sembler être un concept abstrait, pourtant elle est en fait très présente dans notre quotidien, notamment dans la façon dont nous interagissons avec les autres. L’objectif de cet article est de décomposer des idées complexes en concepts compréhensibles : pourquoi nos actions sont principalement motivées par bénéfice et quelle place au hasard dans notre système.

L’égoïsme inconscient

Dans nos actions et interactions quotidiennes, notre cerveau et nos émotions nous amènent à agir par instinct primaire de vie et de survie, même si cela peut être complexe à comprendre et à admettre. Cette idée peut être résumée par deux principes fondamentaux : j’agis par bénéfice et il n’y a pas de hasard.

Le principe du bénéfice pour soi

Quand nous faisons quelque chose, c’est d’abord pour nous-mêmes. Même dans nos relations avec les autres, certains ici vont penser que ce que j’avance est contraire à ce qu’ils analysent de leur comportement, et pourtant…. ce que je fais c’est avant tout pour moi. C’est mon propre système de pensée qui est activé par rapport à mes valeurs, mon histoire, l’environnement dans lequel je suis et tel que je le perçois, pas celui de l’autre. Cela signifie que nos actions sont filtrées à travers nos propres besoins et désirs, pas ceux de nos interlocuteurs. Donc je fonctionne par bénéfice d’abord pour moi.

Pas de hasard, juste des choix

L’idée qu’il n’y a pas de hasard dans nos actions signifie que tout ce qui nous arrive est le résultat de nos propres décisions et actions (sauf événement extérieur non maitrisable comme une crise, une guerre etc). Quand je réussi c’est grâce à moi et quand j’échoue c’est aussi grâce à moi. Donc que ce soit un succès ou un échec, c’est grâce à nos propres actions et décisions.

Exemple concret : Une relation amicale

Prenons l’exemple d’une relation amicale. Vous prévoyez de rencontrer un ami et vous êtes enthousiaste à l’idée du bon moment que vous allez passer ensemble. Votre cerveau met alors tout en œuvre pour que la rencontre soit agréable. Or, votre ami est dans un état d’esprit différent ce jour là, à cause de circonstances que vous ignorez et les choses ne se passeront pas comme vous l’aviez imaginé.

Réajustement de la communication

Dans cette situation, vous allez réajuster votre comportement avec notre paire de lunettes. Ce réajustement est-il pour l’autre ? Pas vraiment en réalité, il est pour vous. Vous allez chercher à sortir votre ami de sa situation en pensant l’aider. Et ça, c’est avant tout pour votre plaisir donc votre bénéfice. Dans notre exemple celui de faire au mieux pour l’autre, et lui faire plaisir qui est d’abord….pour mon plaisir. Nous fonctionnons ainsi, répondre à notre propre plaisir ou confort dans la situation. Ce n’est pas de l’égoïsme c’est notre fonctionnement.

Auto-interrogation : Quel est mon bénéfice ?

Il est possible de guider notre cerveau pour être au clair dans ce schéma grâce à l’activation de notre préfrontal par le questionnement. Quel est mon bénéfice dans cette situation ? Qu’est-ce que je cherche réellement à obtenir ? Qu’est-ce que je mets en place pour accompagner au mieux mon ami? Ces questions vont aider à comprendre, à trouver de nouvelles réponses à nos comportements et motivations habituels et nous pourrons ajuster en conséquence.

L’influence du cerveau

Notre cerveau joue un rôle clé dans ce processus. Toujours dans sa logique d’instinct de vie et de survie. Il connait nos véritables motivations bien avant que nous en soyons conscients. Même si nous pensons agir pour le mieux, « le mieux » est ce qui est le mieux pour nous, pas nécessairement pour l’autre.

En conclusion : La responsabilité dans la communication

En fin de compte, quand nous réussissions ou pas dans nos interactions, cela dépend de nous. Admettre cela signifie aussi reconnaître notre responsabilité dans les résultats de nos communications car nous sommes parties prenantes. Ici encore, l’appropriation de la puissance des clés de l’intelligence émotionnelle couplée à la systémique seront particulièrement utiles pour comprendre et agir différemment.

Le changement par le bénéfice

Comprendre ces principes nous prépare aussi à trouver un bénéfice dans le changement plutôt qu’à en avoir peur. La peur du changement est souvent une peur de perdre quelque chose, alors que le changement est une clé pour grandir.

Qu’est-ce que je change en moi ?

La question finale à se poser est : qu’est-ce que je change chez moi pour que les choses évoluent ? En reconnaissant que nous ne pouvons pas changer les autres, seulement nous-même, nous pouvons véritablement commencer à faire une différence dans notre vie et dans nos relations.

En adoptant les principes de la systémique, nous optimisons nos interactions en tant que partie prenante donc nous reprenons notre plein pouvoir sur des croyances limitantes pour redevenir auteur de notre vie.

Publications similaires